mardi 26 juillet 2011

Huit ultras de la Curva Sud condamnés pour menaces et tentatives d’extorsions contre les dirigeants du Milan AC…

Huit ultras du Milan AC membres des"Guerrieri ultras", dont le capo,Giancarlo Lombardi, "Sandokan" ont été condamnés à des peines allant jusqu’à 5 ans et 10 mois de prisonpour association de malfaiteurs visant à une tentative d'extorsion, après qu’ils aient menacé en 2006 les dirigeants du Milan AC pour obtenir des billets gratuits…


La sentence a été prononcée par les Juges de la sixième chambre pénale de Milan, qui a notamment condamné un des chefs historiques de la Curva Sud, Giancarlo Lombardi à 5 ans et 8 mois de prison. Le club Rossonero s’était porté partie civile dans l’action en Justice à la suite d'une plainte d’Adriano Galliani, après le lancement de fumigènes par les "Guerrieri ultras" (fondé en 2005 après la dissolution de la Fossa dei Leoni) survenus au cours de deux matchs en 2006 et considérés comme des gestes d'intimidation contre le club.


L'enquête qui avait commencé en Octobre 2006 à la suite de l’agression d’untifoso du Milan AC, Leonardo Avignano à Sesto San Giovanni, hospitalisé avec des multiples blessures par balles aux jambes a révélé que le nombre d’incidents entre les groupes de la tifoseria organizzata rossonera a augmenté après la naissance du nouveau groupe des "Guerrieri ultras", qui faisait suite à l’auto dissolution de la "Fossa dei Leoni".


Selon les enquêteurs, les "Guerrieri ultras" de la Curva Sud milanista avaient jeté des fumigènes et des torches allumées sur le terrain durant les matches de Milan-Torino et Milan-Losc de 2006, pour intimider le club et ses dirigeants afin d'obtenir des billets gratuits ou à prix réduit. Des menaces téléphoniques avaient aussi été lancées…


Le club avait porté plainte en Mai 2007 et quelques jours plus tard, sept ultras dont Giancarlo Lombardi avaient été interpellés…


Pendant le procès, la défense a tenté de prouver que le club avait maintenu des relations cordiales pendant des années avec les groupes ultras et leurs dirigeants en s’appuyant sur le témoignage de Giovanni Capelli, "il Barone", autre capo historique de la Curva (qui n’a pas été mis en examen dans cette affaire pour une erreur de procédure) qui a indiqué avoir rencontré à plusieurs reprise Silvio Berlusconi dans sa villa d’Arcore…

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